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Giselle,
chef-d’œuvre du ballet romantique
C’est le 28 juin 1841, à l’Académie Royale de Musique de Paris que fut créé l’ouvrage qui allait être considéré
comme l’apothéose du ballet romantique : Giselle d’Adolphe Adam. Certes, il avait été précédé neuf ans plus tôt
de La Sylphide (1832), véritable prototype et archétype du genre. Mais, pour aussi réussie que soit La Sylphide,
elle n’est en quelque sorte que l’esquisse indispensable à la réalisation du chef-d’oeuvre que sera Giselle. Non
seulement, sa « trame dramatique est plus clairement structurée que celle de tout autre ballet classique » comme
l’affirme Merce Cunningham, mais encore la relation entre la musique, la chorégraphie et l’action est parfaitement
équilibrée, aucun de ces éléments ne dominant les autres.
Quelques uns des plus éminents personnages du temps prirent part à sa création
: Théophile Gautier, écrivain, critique d’art, chroniqueur de danse, et Jules-
Henry Vernoy de Saint-Georges, alors célèbre dramaturge, unirent leurs talents
pour en rédiger le livret d’après, excusez du peu, Heinrich Heine ; Adolphe
Adam en composa la musique ; Jean Coralli, alors Premier maître de ballet de
l’Opéra, et Jules Perrot en dessinèrent la chorégraphie ; Pierre Ciceri, le spécialiste
des décorations romantiques à l’Opéra, en conçut les décors, les éclairages
(au gaz) et les machineries et Paul Lormier, les costumes. Et n’oublions pas les
deux artistes d’exception qui interprétèrent les rôles des deux protagonistes :
Carlotta Grisi (Giselle) et Lucien Petipa (Loys/Albrecht).
L’ouvrage raconte l’histoire d’une jeune paysanne, Giselle, amoureuse d’un
certain Loys qui, très vite, s’avère être un grand seigneur travesti en paysan,
le duc Albrecht de Silésie. Ne supportant pas d’avoir été dupée, Giselle
perd la raison et meurt au cours d’une poignante scène de folie. Elle renaît
à l’acte II parmi les « Wilis », ombres blanches immatérielles qui, nuitamment,
condamnent les mortels à danser jusqu’au trépas. Giselle n’a pas l’âme
vengeresse et protège son bien–aimé, éploré sur sa tombe, en lui pardonnant
son imposture dans un dernier adieu.
Personnages éternellement insatisfaits, héros poursuivant des chimères, amour
plus fort que la mort, pléthore de créatures fantastiques, vaporisées de tissus
arachnéens, donnant lieu au « ballet blanc » du deuxième acte, dualité marquée
entre rêve et réalité, scène de la folie, couleur locale… : autant de thèmes qui
vont être savamment traités dans Giselle, faisant de cette pièce, le chef d’oeuvre
incontesté du ballet romantique et la plus haute expression dansée de ses idéaux.
Dans sa version, Kader Belarbi souhaite renforcer le dualisme entre monde
terrestre et surnaturel. Il cherche, notamment, à accentuer la veine populaire
des danses du monde paysan de l’acte I, en lui opposant la pointe qui envole les
créatures éthérées, au deuxième acte.
Puisant aux sources musicales d’Adolphe Adam, en compagnie du chef d’orchestre
Philippe Béran, Kader Belarbi s’empare de l’histoire de Giselle, afin de
l’écrire avec ses propres mots, tout en respectant le chemin de la tradition.
Carole Teulet
Informations
Le Théâtre du Capitole recrute :
- Des danseurs et des danseuses (Solistes et Corps de ballet)
- Un tenor 1